Qu’est-ce que l’Equitation western ?
et L’équitation western pratiquée et enseignée par Laetitia

En France, la principale forme d’équitation pratiquée est l’équitation dite Classique, qui se décline en diverses disciplines. Elles peuvent avoir beaucoup de points communs (ex: dressage et saut d’obstacles), ou différer plus ou moins fortement (ex: polo et endurance).
L’équitation Western est une autre forme d’équitation.

 

  1. Voici quelques paragraphes répondant à la question « Qu’est-ce que l’équitation western ? » et présentant les principales disciplines Western.
  2. Ensuite je préciserai l’équitation western et éthologique que je pratique et enseigne, en particulier avec mes chevaux.

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Qu’est-ce que l’Equitation Western ?

L’équitation Western est une forme d’équitation qui vient des Etats-Unis et découle du travail dans les ranches.

Des chevaux bien éduqués, calmes, tout en étant disponibles et réactifs aux demandes, étaient et sont toujours nécessaires au quotidien des cowboys ou des vaqueros (buckaroos) qui les voient comme des « outils » ou des « partenaires » de travail.

L’équitation Western diffère de l’équitation Classique dans la technique, le matériel utilisé, mais aussi dans l’état d’esprit qui s’inspire toujours du quotidien dans les ranches. Avec par exemple la délégation au cheval d’une part plus ou moins importante des responsabilités. 

Cela veut dire qu’un cavalier Classique (y compris cavalier de tourisme équestre ou d’endurance), un cavalier d’Equitation de Travail, etc. doivent apprendre l’équitation Western. Il ne suffit pas de changer d’équipement et/ou de cheval pour devenir un cavalier Western.
De même, un cheval Classique devra être ré-éduqué et ré-entraîné pour devenir un cheval Western.

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La plupart des lignées de chevaux Quarter Horses, Paint Horses et Appaloosas, ont été spécifiquement élevés pour exceller dans le travail de ranch et en équitation western.
A travers le monde, les chevaux d’équitation western sont donc logiquement principalement de races ou en croisement Quarter-Horse, Paint-Horse et Appaloosa.

Pour autant, tous les chevaux peuvent être éduqués et entraînés Western pour le loisir, l’enseignement ou le travail de ranch. Certains feront même leurs preuves en compétition face à des chevaux des trois races phares !

 

Quelle est la tenue Western ?

  • Comme dans les ranches, la tenue du cavalier Western comprend jeans avec ceinture, chemise et bottes ou bottines western.
  • Le chapeau western peut être porté à pied, et à cheval pour les adultes. (en France le port du casque d’équitation est obligatoire pour les enfants et recommandé pour les adultes).
  • Les chaps longues, qui existent en plusieurs styles, ou les chaps courtes appelées chinks complètent la tenue mais ne sont pas obligatoires pour le cavalier amateur.
  • Les éperons western existent en différents modèles. S’ils ne sont pas obligatoires pour les cavaliers amateurs (ni forcément recommandés parce qu’il faut s’en servir correctement), les éperons sont généralement utilisés en équitation western.

Les disciplines d’équitation Western

Comme l’équitation Classique qui comprend un certain nombre de disciplines, il existe aujourd’hui un très large choix de disciplines en équitation Western.
Elles sont issues des diverses compétences et spécificités des cowboys ou vaqueros et des chevaux de ranches. Elles évaluent :

  • les compétences académiques du cavalier à pied et à cheval : Showmanship, Horsemanship,
  • le dressage du cheval et son habileté : Reining, Pleasure, Trail (et In-hand Trail), Western riding …,
  • la qualité du travail avec bétail : Cutting, Team penning, Ranch sorting, Cattle drive …,
  • la polyvalence d’un couple cavalier-cheval : Ranch trail (et In-hand Ranch Trail), Mountain trail, Versatility ranch …,
  • les qualités de race Quarter Horse, Paint Horse ou Appaloosa : Halter, Longe line …,
  • ou encore la vitesse avec deux disciplines de rodéo : Barrel racing, Pole bending.

De plus, certaines de ces disciplines existent en deux versions : « académique » et « ranch », par exemple le Western Pleasure et le Ranch Pleasure.
Parmi les différences : la posture et les manoeuvres du cheval et du cavalier sont dans une attitude plus « naturelles » en équitation western de type « ranch » en comparaison avec le type « académique ».

Chacun peut donc, au-delà des bases d’équitation western relativement communes, s’orienter vers sa ou ses disciplines de prédilection !

L’équitation western pratiquée et enseignée par Laetitia

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Exercice d’assouplissement avant un spin

Je pratique et enseigne, en particulier avec mes chevaux, une équitation western plutôt de type « ranch », teintée de mon approche éthologique et de gestes techniques adaptés qui en découlent.

(n’hésitez-pas à visiter la page Qu’est-ce que l’Ethologie ? et L’approche éthologique de Laetitia pour en savoir plus).

Mes disciplines western de prédilection sont le Western Horsemanship, le Ranch Pleasure et le Ranch Trail (et In-hand Ranch Trail). J’ai de l’expérience dans la majorité des disciplines Western et des compétences pluridisciplinaires, dans une optique Versatile par intérêt personnel et en tant qu’enseignante, entraîneur et coach.
Dans le domaine équestre d’une manière générale, mes disciplines préférées sont celles de dressage, d’extérieur et de maniabilité (TREC que j’ai pratiqué pendant 10 ans, Mountain-Trail dont j’ai suivi le développement depuis sa création aux Etats-Unis, Equifeel / -fun…).

Travail au galop chez Mindy Bower, UhOh ranch

J’ai développé des connaissances et expériences au sein de la ferme équestre familiale spécialisée en tourisme équestre, éthologie et équitation western depuis les années ’90. En complément, j’ai pu bénéficier des enseignements de formateurs et entraîneurs reconnus en direct ou via supports de formation.

Parmi eux : Bob Avila, Stacy Westfall, Clinton Anderson, Josh Lyons, Elisabeth de Corbigny… par supports vidéos et techniques. Lyne Laforme, José Lopez, Fabrice Beiseil, Nicolas Doucet, Ryan’s farm… en stages en France. 
Durant mon séjour aux Etats-Unis j’ai pu travailler pour Tania et Nathan Morton (reining ++). Puis j’ai eu la chance de pouvoir aller chez Mindy Bower (horsemanship, Western dressage, équitation de ranch), belle-soeur de Buck Brannaman, formée également par Ray Hunt. [qui est un grand pionnier et pour moi une référence dans la recherche par le « travail sur soi » d’une meilleure qualité relationnelle et technique avec les chevaux].

Durant un salon du cheval

J’accorde une grande importance au travail à pied (en main, à la longe, en liberté) qui initie, prépare et/ou affine la suite des activités en selle dans la carrière ou en extérieur.

A pied comme en selle, je vise à construire et j’accompagne mes cavaliers dans des interactions avec les chevaux qui se fassent dans la communication, le partenariat, le calme et la légèreté. Cela comprend de considérer la qualité des aides, les choix techniques, les biomécaniques croisées cavalier-cheval, la progressivité du travail,… pour favoriser au plus possible le maintien ou le développement d’un bon équilibre physique, mental et émotionnel du cheval et de la personne.

Parmi mes choix didactiques et pédagogiques,

je privilégie la complémentarité entre les principales formes de pédagogies qui se juxtaposent au cours des activités sans perdre de vue la sécurité, et le respect des chevaux :

 

  • pédagogie transmissive (transmission de connaissances et d’expérience),
  • démonstrative (démonstrations et accompagnement dans la mise en oeuvre),
  • expérientielle (accompagnement dans l’acquisition de compétences et d’autonomie),
  • interrogative (accompagnement avec et dans des réflexions faisant des liens, donnant du sens, mettant en perspective…)
  • et pédagogie active (échanges /discussions, mises en situation accompagnées favorisant l’expérimentation).
equitation-western-ethologique-licol-sans-mors
Parmi mes choix techniques et matériels :

depuis 2017 mes chevaux sont essentiellement montés en licol plat, et sans éperons, tout en recherchant une finesse et une légèreté équivalentes au travail en mors et avec éperons.

Après plusieurs années je confirme que ces choix sont intéressants tant pour le cheval que pour le cavalier, notamment parce qu’avec un équipement moins puissant il va falloir davantage interagir en partenariat avec son cheval et avec des aides plus justes.

 

NB: Pour autant je ne suis pas contre l’utilisation du mors (simple ou de bride) ni des éperons. Ces outils ont leur place dans une sellerie et dans l’entraînement avec notre cheval selon les choix techniques et matériels que l’on fait ou qui s’imposent. Il est important de garder en tête que pour des questions de sécurité et/ou de qualité de travail, mors et/ou éperons se révèlent nécessaires avec certains chevaux pour leur entraînement ou en coaching Propriétaires. Ce ne sont généralement pas les outils qui sont durs et abusifs en eux-mêmes, c’est ce que l’on en fait. Un outil « doux » mal utilisé et/ou inadapté est d’après mon expérience pire qu’un outil plus puissant adapté (bien utlisé) qui aide cavalier et cheval à évoluer dans de meilleures interactions.

Voici un petit texte publié sur Facebook en avril 2020 (https://www.facebook.com/Trephy/posts/2869633706483478)